Co-construire la revitalisation d'un territoire
La revitalisation des territoires est un véritable enjeu pour la démocratie dans la mesure où développement territorial et bien-être social sont liés et où l'on assiste à l'heure actuelle à une forte accentuation des inégalités entre territoires : celles des petites villes et des métropoles, celles des territoires industriels et des territoires tertiaires. Or, les processus de revitalisation territoriale mettent en jeu des mécanismes complexes, au sein desquels interagissent facteurs politiques, économiques, sociaux, environnementaux, voire patrimoniaux, qui sont difficiles à appréhender dans leur globalité pour les équipes (collectivités, associations, institutions…) engagées dans des actions de revitalisation locale.
L'implication de toutes les personnes concernées (habitant.e.s, élu.e.s, responsables associatifs, services publics et privés…) dans ces actions est indispensable car c’est la remobilisation des liens qui permet de redynamiser et reconnecter des territoires en perte de vitesse et leur redonner de l'attractivité en termes démographiques, socioéconomiques et culturel.
Quels sont les acteurs intéressés par la revitalisation de territoires et pourquoi ?
Comment revitaliser un territoire est une question qui nous est d’abord adressée par les collectivités, soit parce qu’elles se sont inscrites dans un dispositif public de « revitalisation », soit parce qu’elles réalisent un travail de prospective pour construire ou mettre en œuvre un plan ou un projet de territoire. Le dispositif, le projet politique, les actions, dits « coups partis » vont mettre en lumière une situation problématique, par exemple : le besoin de redynamiser un espace géographique ou un bassin d’emploi, la nécessité de mettre en œuvre le SRADETT via les projets de territoire, la vulnérabilité des population et l’importance de repenser nos modèles pour construire le futur…
Dans nos expériences, ce sont d’abord les professionnel.le.s des services* qui interpellent les professionnel.le.s du monde académique afin d’être accompagnés dans leur réflexion et l’évaluation des actions qu’ils ou elles mettent en place. En effet, si les élu.e.s sont à l’origine du programme de revitalisation via un dispositif public, ils ou elles s’appuient ensuite sur leurs services pour déployer les moyens de sa mise en œuvre. Dans certains cas, ce sont des collectifs (groupes, associations…) sensibles à une thématique précise et en quête de références et de méthodes pour développer leur action qui vont initier une collaboration avec les chercheurs. Parfois, c’est la conjonction de ces demandes parallèles qui donnent lieu à l’élaboration d’une recherche collective et interinstitutionnelle telle que le « Bonheur territorial ».
Une autre manière de s’intéresser à la revitalisation est de partir d’une question de recherche, comme celle de la reconversion du patrimoine industriel, celle des transitions socio-écologiques ou encore celle de l’agir collectif dans un territoire.
A la MSHE, nous développons une démarche interdisciplinaire qui consiste à combiner les deux approches recherche-action et recherche fondamentale afin de produire des méthodes et des connaissances à la fois originales et utiles à la société.
Finalement, peu importe ici, la manière dont s’interrogent tous ces acteurs et pourquoi ils le font, la véritable problématique concerne l’implication de la population** dans le processus de revitalisation lui-même. A partir de quand les habitant.e.s sont-ils partie prenante ? Et quel est leur rôle ? Est-il consultatif ? Participatif ? Délibératif ?
⟨10.4000/cybergeo.38404⟩. ⟨halshs-03607745⟩
Dans l’expérience menée à Salins les Bains, ces questions ont été posées dès le début du projet d’accompagnement scientifique avec les élu.e.s et les technicien.ne.s mais également avec les habitant.e.s. Chaque personne perçoit les problèmes liés à sa vie quotidienne dans le territoire mais elle s’en arrange, râle, se résigne ou encore bricole des petites solutions individuellement.
Cette série de problèmes individuels devient perceptible collectivement dans la mise en œuvre du dispositif institutionnel. C’est ce que nous avons identifié comme des « troubles » sur lesquels, nous invitons tous les habitant.e.s, technicien.ne.s et élu.e.s, y compris nous-mêmes, les scientifiques, à enquêter en interrogeant le cloisonnement des institutions, des disciplines, des statuts…
Le projet d’accompagnement scientifique du dispositif Salins 2025 a eu le mérite de faire émerger ces troubles qui sinon auraient fonctionné à bas bruit pendant des années sans forcément être perçus ou bien identifiés par la population, les élu.e.s, les technicien.ne.s et les scientifiques.
photo : escaliers abandonnés, Ch. Guinchard ORTEP/MSHE C. N. Ledoux CC BY-NC-SA-4.0, 2018
Former une communauté hybride
Groupe de co-construction autour du problème des raies couvertes, écoulement des eaux, jardins en terrasse, Salins-les-Bains (39), L. Nuninger - ORTEP/MSHE C.N. Ledoux, CC BY-NC-SA 4.0, 2024
Dans ce but, il convient :
d’expliciter le trouble
La première tâche est de permettre à tous de se mettre d’accord sur la nature du trouble qu’il faut surmonter. Pour cela, lorsqu’on intervient en réponse à une demande, il faut en faire l’analyse en précisant par qui et au nom de qui elle est formulée en même temps qu’il faut inciter les porteurs à expliciter sur quoi elle porte. Il faut ensuite clarifier, avec les demandeurs, la place que les scientifiques peuvent occuper dans le processus (quels sont leurs apports, quels est leur statut…).
de constituer une communauté d’enquêteurs et d'enquêtrices
À partir de cet éclaircissement, il est possible de proposer une manière pertinente de répondre (ou non) à la demande en articulant, de manière concrète et ajustée à la situation, différentes connaissances disciplinaires avec les expériences vécues, les savoir-faire et les savoirs des actants concernés par le trouble.
Il faut s’assurer que tous ces types d’expériences, de savoir-faire et de savoirs sont pris en compte et associés dans une communauté d’enquêteurs et d’enquêtrices visant l’analyse et la résolution du trouble.
d’engager collectivement une pré-enquête
Une pré-enquête permet d’expliciter les différentes expériences et représentations du trouble ainsi que de partager un langage pour les exprimer. En fonction de chaque situation, ce cadrage commun se réalise au moyen d'observations in situ (déambulations…),de mises en situations (serious games…), de recueil de données administratives et techniques, d’entretiens exploratoires individuels ou collectifs….
Partant de ces trois démarches, l’enquête proprement dite peut s’engager. Il importe de retenir que c’est un collectif de personnes concernées par un trouble qu’il s’agit d’accompagner et non une équipe d’élus, de responsables administratifs qu’il faut informer… Une telle communauté permet de travailler « avec » les différentes composantes de la société et non « sur » telle situation, telle collectivité ou telle population.
L’accompagnement d’un tel dispositif nécessite de faciliter le partage d’expériences, de savoir-faire et de savoirs parfois très hétérogènes, détenus par des personnes caractérisées des statuts sociaux, des formes de légitimité sociale et des poids de parole très inégaux, afin de produire de nouvelles alliances entre les actants alors que le trouble tend à les disperser, voire à les opposer les uns aux autres.
Deux points sont à retenir :
- Le collectif doit faire en sorte que l’allocataire du RSA, l’antiquaire à la retraite et l’adjoint.e à la culture, non seulement se parlent et s’écoutent, mais plus encore, il faut les soutenir lorsqu’ils demandent que les acquis de ces échanges, visant une solution du trouble, soient pris en compte dans les décisions.
- Les animateurs.trices d’une communauté d'enquêteurs.trices veillent à la production d’une symétrie entre les participant.e.s, y compris dans les moyens matériels mis en œuvre dans l’enquête. Surtout, ils ou elles incitent les participant.e.s à clarifier leurs motivations et à objectiver leurs comportements réciproques, ce qui peut parfois être un exercice difficile pour tous, y compris pour les scientifiques..
Après une rencontre avec deux techniciennes de la mairie qui nous ont présenté leur demande d’accompagnement pour le projet Salins 2025 (lauréat du programme national de revitalisation des centres-bourgs), la MSHE a constitué une équipe pluridisciplinaire qui a recueilli des données sur la ville et rencontré des élu.e.s et des technicien.ne.s municipaux pour éclaircir la demande. L’équipe a engagé un premier cadrage collectif de la situation et discuté avec les représentant.e.s de la mairie d’un protocole d’accompagnement mobilisant les expériences, les savoir-faire et les savoirs locaux dans une communauté d’enquêteurs et d’enquêtrices intégrant des habitant.e.s des professionnel.le.s de différents secteurs... Les premiers travaux de cette communauté ont permis d’identifier trois thèmes d’enquêtes portant sur les cheminements, les jardins en terrasses et les vitrines des commerces. La communauté d’enquêteurs.trices s’est scindée, de manière intermittente, en trois groupes de travail en co-construction soumettant les résultats de leurs investigations à l’ensemble des membres du collectif initial à trois reprises.
La réflexion menée sur la revitalisation du territoire dans le Nord Franche-Comté s’inscrit dans le projet à plus long terme « Transformation d’un territoire industriel », porté par deux communautés d’agglomération, Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) et Grand Belfort (projet lauréat du programme d’investissements d’avenir PIA3 « Territoires d’Innovation »).
Ces deux collectivités ont réuni les partenaires ( les universités comme l’UTBM et l’UFC et leurs laboratoires de recherche, les sites locaux de grandes entreprises comme PSA, Alstom Transport, General Electric, EDF, les réseaux comme le Pôle de Compétitivité Véhicule du Futur et Vallée de l’Energie, des acteurs culturels comme le Pavillon des Sciences et MA Scène nationale, une assemblée citoyenne - le Codev de PMA-) dès la préfiguration du projet, qui a bénéficié du soutien du conseil régional de Bourgogne - Franche Comté, pour répondre à l’appel à projet. Cette démarche a permis de fonder une communauté, sur la base d'actions concrètes à réaliser plutôt que sur de grandes idées, regroupant des personnes qui ont appris à se connaître, à se faire confiance, ont compris les problématiques des autres acteurs du Nord Franche-Comté et pris plaisir à travailler ensemble pour co-construire un projet de territoire. Le programme, s’appuyant sur un diagnostic de déclin de l’industrie locale et donc principalement orienté vers le tissu économique s’appuie non seulement sur la promotion de technologies innovantes (l’industrie 4.0 et l’hydrogène), la revitalisation des friches industrielles, l’évolution des compétences des salarié.e.s, mais également sur celles de l'ensemble de la population du territoire, conçue comme l'une des conditions de réussite de l'industrie du futur, de la transition énergétique et de la transformation du territoire. Dès le montage du projet, des rencontres ont été organisées entre des membres du comité technique du projet, des porteurs d’action et des représentant.e.s du conseil de développement de PMA (Codev). Les échanges, mobilisant des outils d'intelligence collective, ont conduit à formaliser les attentes de la population cible du programme, lesquelles peuvent être utilisées comme un fil rouge dans le déploiement du projet. Il a également permis aux parties prenantes de partager un premier diagnostic des difficultés du territoire et de mettre en discussion les représentations du programme et ses effets, en donnant la possibilité aux acteurs de définir les intérêts communs à poursuivre.
Ainsi, le projet a l'ambition d'être également innovant dans sa méthode, visant la participation de tous, experts dans son domaine ou « experts du quotidien » du territoire, en apportant sa connaissance de cet espace vécu.
Atelier participatif dans le montage du projet “Transformation d’un territoire industriel”, 17 janvier 2019, © PMA-CODEV, 2019
Observatoire Régional des Territoires des Entreprises et des Populations (ORTEP)
Ces projets de recherche-action, menés par deux équipes et sur des terrains différents, ont constitué un socle de réflexion et de méthodologie commun par un travail en interaction constante à la MSHE grâce au dispositif de recherche ORTEP soutenu par la Région Bourgogne Franche-Comté.
Vers des apprentissages réciproques
A Salins les Bains
À Salins, l’engagement de la communauté d’enquêteurs.trices a soutenu la coproduction de connaissances nouvelles concernant, par exemple, le recul des ancrages intergénérationnels en lien avec le rôle d’actants oubliés tels que la canalisation des eaux de sources par des raies couvertes qui permet de comprendre les problèmes de ruissellement sur les pentes escarpées de la vallée et l’instabilité des murs de soutènement des jardins en terrasse.
Il faut intégrer l’apprentissage d’une manière nouvelle de faire de la recherche aux résultats de ces enquêtes. La mobilisation de communautés capables d’enquêter sur une situation locale complexe grâce à la mobilisation d’expériences, de savoir-faire et de savoirs hétérogènes fait émerger de nouvelles connaissances. Cette situation d’apprentissage collectif peut produire des solutions locales satisfaisantes pour les acteurs confrontés à un trouble. Cependant, il demeure nécessaire d’approfondir ces méthodes au moyen de reprises permanentes en tirant les leçons des difficultés et, éventuellement, des échecs.
Ainsi, en constituant progressivement une bibliothèque de cas par accumulation d’expériences dans un cadre méthodologique en construction permanente, il importe d’affiner notre vigilance sur plusieurs points :
- Les personnes qui refusent de rentrer dans le dispositif ou qui siègent sans expliciter leurs expériences, sans tenter de transmettre leur savoir-faire et sans partager leurs savoirs pèsent sur le dispositif. Leur non mobilisation peut démobiliser d’autres participant.e.s.
- Une sous estimation du travail de traduction nécessaire au fonctionnement de la communauté d’enquêteurs.trices est un risque permanent. Elle peut enfermer les chercheurs dans un rôle d’expert (fondé sur l’extériorité de leur savoir) ou d’ingénierie qui n’est pas compatible avec la symétrie nécessaire au bon fonctionnement de la communauté.
- Il convient également de définir les statuts réciproques et les rôles à l’intérieur de la communauté d’enquêteurs mais aussi à l’extérieur, vis-à -vis de son environnement. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le fait de créer de la symétrie dans le travail d’enquête n’efface pas les différences de statuts. Au contraire, il nous oblige à les expliciter pour mieux redéfinir les rôles à chaque étape du projet. Ainsi, par exemple, un élu participant à l’enquête comme tous les autres membres y apporte les acquis de son expérience ainsi que ses savoir-faire, mais, à l’étape de la prise de décision, désormais enrichi par sa participation au dispositif, il doit reprendre un rôle politique.
Dans le territoire nord franc-comtois
Malgré une ouverture vers les citoyens incarnée par l’inclusion du Conseil de développement (Codev) de Pays de Montbéliard Agglomération à la réflexion, le projet de territoire reste principalement pensé pour et non pas avec les citoyens. En effet, les modalités du dialogue ainsi que de l’évaluation des propositions et des résultats des actions s'avèrent difficiles à mettre en œuvre à l’échelle d’un bassin d’emploi de près de 300 000 habitants.
Pourtant, si on considère que la revitalisation consiste à engager des actions pour créer de nouveaux attachements territoriaux, personne ne peut recréer du lien avec son territoire à la place des autres. C’est la raison pour laquelle, l’implication du plus grand nombre dans le processus de revitalisation – en suscitant l’engagement plutôt qu’en forçant artificiellement le lien – est le gage que le processus de revitalisation sera inclusif. C’est au plus près des réalités vécues et dans la diversité des situations que ces liens doivent être pensés et co-construits, pour qu’ils soient réellement investis.
A cette fin, les structures publiques, associatives et consulaires du territoire (services sociaux, CCI, associations, établissements d’enseignement de l’école maternelle à l’enseignement supérieur, structures de formation, de recherche, tiers-lieux, etc.) sont les médiateurs essentiels soit pour resserrer des liens qui se distendent (et dans ce cas, elles participent à la résilience du système territorial), soit pour générer de nouveaux liens (pour asseoir la revitalisation).
Manifestation du soutien de la population belfortaine aux salariés de General Electric lors de la vague de licenciements de la fin des années 2010, N. Kroichvili, ORTEP/MSHE C.N. Ledoux, CC BY-NC-SA 4.0, 2020
Pour un concept partagé
Friches Burgess Norton, Living Lab des Alliaires, Vieux-Charmont (Doubs), N. Kroichvili, ORTEP/MSHE C.N. Ledoux, CC BY-NC-SA 4.0, 2023
L’étude croisée des dynamiques de revitalisation sur deux territoires distincts mais mobilisant une communauté de recherche hybride s’est révélée essentielle pour approfondir le concept de revitalisation dans un cadre transdisciplinaire dont nous avons pu poser les jalons (Gasnier et al. 2022 et Kroichvili ed. 2023). Cet effort d’aller-retour entre le terrain et la théorie permet d’aborder collectivement un défi complexe en adoptant une posture plus pro-active que réactive. Il serait sans doute aussi naïf de penser que les scientifiques se tiennent à l’écart de ces dynamiques tout en les observant, que d’imaginer une tentative d’instrumentalisation de leur savoir par les responsables politiques ou les entrepreneurs. Il est peut-être préférable de penser ici en termes d’intelligence distribuée, afin de mieux comprendre les apports spécifiques des savants, des techniciens, des politiques, des entrepreneurs, dans les transformations territoriales.
Aller plus loin
Action de recherche
ORTEP Revitalisation : https://mshe.univ-fcomte.fr/ortep-revitalisation
Autour de la démarche
- Retour sur un séminaire au format exploratoire autour du cadre théorique de Path dependence
- Retour sur le séminaire «Revitalisation et mutations territoriales»
- De la pluridisciplinarité à l’interdisciplinarité, expérience de chercheurs autour de la revitalisation territoriale
Autour de Salins-les-Bains
- La MSHE accompagne Salins 2025
- La revitalisation de Salins vue par les lycéens : présentation de leurs projets à la MSHE
- Un travail collaboratif pour redynamiser Salins les Bains. - France Bleu
Autour du Nord Franche-Comté
- Le concept de revitalisation questionné dans le Nord Franche-Comté, Journal en direct Le journal de la recherche et du transfert de l'Arc Jurassien
- Revitalisation territoriale, un livre pour penser et agir
Publications
- Marina Gasnier, Christian Guinchard, Nathalie Kroichvili, Cyril Masselot, Alexandre Moine, Laure Nuninger et Nastasya Winckel, « Jalons pour une construction collaborative du concept de revitalisation territoriale », Cybergeo: European Journal of Geography [En ligne], Espace, Société, Territoire, document 1007, mis en ligne le 09 mars 2022, consulté le 19 juin 2024.
URL : http://journals.openedition.org/cybergeo/38404
DOI : https://doi.org/10.4000/cybergeo.38404
https://journals.openedition.org/cybergeo/38404#tocto2n4
- Kroichvili, Nathalie, éditeur. Actions de revitalisation et territoires en devenir. Presses universitaires de Franche-Comté, 2023
DOI : 10.4000/books.pufc.54234
https://books.openedition.org/pufc/54234
Thèse
- Nastasya Winckel. Le Nord Franche-Comté, un territoire industriel en cours de revitalisation ? Analyse de la spécificité des dynamiques territoriales dans les territoires d’industrialisation ancienne. Economies et finances. Université Bourgogne Franche-Comté, 2022. Français.
⟨NNT : 2022UBFCA017⟩.⟨tel-04073252⟩
- Vidéo de la soutenance de Nastasya Winkel
Contacts
Nuninger Laure, chargée de recherche CNRS, laboratoire Chrono-Environnement UMR 6249
Kroichvili Nathalie, professeur à l’Université Technologique Belfort Montbéliard, laboratoire FEMTO-Recit UMR 6174