Belinda Ravaz, assistante doctorante, et Massimiliano Capezzali, professeur en énergie, à la Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud (HEIG-VD, Suisse) ont donné une conférence publique le 9 janvier 2024, dans le cadre du thème de recherche Transitions. La conférence était organisée par Anne Griffond-Boitier, Marie-Hélène de Sede Marceau (laboratoire ThéMA) et Nathalie Kroichvili, Cyril Masselot (responsables du thème Transitions).
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Présentation de la conférence
L’énergie nucléaire présente de multiples enjeux. Elle est de nature non renouvelable, mais ne produit pas d’émissions de gaz à effet de serre de manière directe. Elle constitue une alternative aux énergies fossiles dans un contexte géopolitique très tendu. Enfin, elle ouvre de nouveaux horizons avec une possible utilisation de l’énergie nucléaire pour la production d’hydrogène bas carbone. Ainsi, porteuse de solutions tant pour le climat que par souci d’indépendance énergétique, son maintien comme son démantèlement amènent à des questionnements et des débats profonds dans un monde en transition.
Une fois les enjeux de ces possibles mutations posés, la problématique du démantèlement sera abordée sous l’angle territorial. Depuis les années 1960 en effet, des centaines de réacteurs nucléaires ont fermé. Sachant que les centrales nucléaires marquent leur territoire de manière différenciée sur une longue période temporelle, l’intensité des débats, les processus de démantèlement et les projets de reconversion varient considérablement. Ce que B. Ravaz et M. Capezzali observeront à travers l’analyse des trajectoires de reconversion empruntées par trois centrales nucléaires (Fessenheim, Brunsbüttel et Barsebäck).