A l’instar des 21 MSH et de leur réseau national, la MSHE fait évoluer sa dénomination tout en conservant son acronyme.
Les recherches en sciences humaines et sociales ont montré le rôle central que joue le langage dans la construction des représentations et des stéréotypes. Elles ont mis en exergue la manière dont l’emploi du genre masculin comme genre universel contribue à la reproduction des inégalités entre les femmes et les hommes et aux rapports de domination. Aussi, l’institut CNRS Sciences humaines et sociales a sollicité le Réseau national des MSH (RnMSH) pour mener une réflexion sur la dénomination des Maisons des sciences de l'homme et qui s’inscrirait dans la lignée des préconisations du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Le RnMSH devient, pour sa part, Réseau national des Maisons des Sciences Sociales et des Humanités, tout en laissant le soin à chaque maison de décider de sa nouvelle dénomination.
Par décision de son comité de pilotage en février 2025, la MSHE, dont l’identité est marquée par son intérêt pour les sciences de l’environnement, signifie désormais Maison des sciences humaines et environnementales. Elle conserve ses missions et ses ambitions au cœur de la cité.
Forte de ses ingénieur·es, technicien·nes, personnels, des chercheurs et chercheuses impliqué·es, la MSHE développe des compétences au service de programmes de recherche interdisciplinaires aussi bien au sein des sciences humaines et sociales (SHS) qu’entre les SHS et les autres grands domaines (sciences du vivant et environnement, sciences et technologie). Elle œuvre ainsi à favoriser le décloisonnement disciplinaire tout en partageant et coconstruisant les savoirs avec et pour la société.
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