Yuji Kato, ingénieur d’études en géomatique, rejoint la MSHE

Yuji Kato, ingénieur d’études en géomatique, rejoint la MSHE

Yuji Kato a intégré la MSHE Ledoux le 15 janvier 2019 en tant qu’ingénieur d’études CNRS. Titulaire d’un master en géomatique, il est rattaché à la plate-forme technologique (PFT) de la MSHE. Il a pour mission d’administrer les infrastructures de données spatiales de l’unité fonctionnelle dédiée à la géomatique GéoBFC d’une part et d’apporter un soutien aux projets de recherche développés au sein de la MSHE d’autre part.
Avant de rejoindre la MSHE, Yuji Kato a travaillé pendant une dizaine d’années en tant que géomaticien dans différentes collectivités territoriales et universités. Dernièrement, il contribuait à un projet européen au Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) à Brest.

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Amandine Picard, nouvelle docteure à la MSHE

actu20190115 These AmandinePicardAmandine Picard a soutenu une thèse en droit privé le 12 décembre 2018, intitulée « Les influences sur la pratique et les sources du droit médical et biomédical ». Menée sous la direction de Jean-René Binet, la recherche s’est inscrite dans l’action « Impact des avis du CCN éthique sur le droit positif français » du pôle 3 de la MSHE Ledoux.
Dans sa thèse, Amandine Picard s’est intéressée à l’ensemble des règles qui encadrent l’activité médicale. Plus particulièrement, elle a analysé les influences qu’exercent les acteurs du système de santé sur les sources de ces règles mais aussi, plus directement, sur l’exercice de la médecine. La jeune chercheuse a ainsi travaillé sur les conflits d’intérêts auxquels peuvent être exposés les médecins à l’égard de l’industrie pharmaceutique notamment. Les scandales très médiatisés du sang contaminé ou plus récemment du Médiator rappellent que les relations nouées peuvent parfois être contraires à l’intérêt du patient. Le droit encadre les conflits d’intérêts dans le milieu médical à travers l’Ordre des médecins. Celui-ci est chargé de prévenir les conflits, via une déclaration d’intérêts rédigée par le médecin, et de les sanctionner s’ils surviennent néanmoins.Cependant, Amandine Picard remarque que les sanctions sont peu appliquées : « en dépouillant les décisions prises par l’Ordre des médecins sur une dizaine d’années, je me suis rendue compte qu’il y a peu de sanctions des conflits d’intérêts, et quand elles existent, il ne s’agit très souvent que d’un blâme ou éventuellement une amende ».

Les lauréats de l’appel à projets MSHE 2019

actu20190110 AAPMSHE2019 laureatsDans le cadre du plan gouvernemental de soutien des sciences humaines et sociales, doté d’un montant global d’un million d'euros, le ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation (MESRI) a octroyé en 2018 une dotation exceptionnelle à chacune des vingt-trois Maisons des sciences de l’homme, d’un montant global d’un million d'euros. Dans ce contexte, la MSHE C. N. Ledoux a lancé le 14 novembre 2018 un appel à projets spécifique, doté d’une enveloppe de 20 000 €, via le financement d’actions :
- favorisant le lancement de nouveaux projets de recherche interdisciplinaire,
- permettant de renforcer des projets en cours, rattachés à l’un des pôles de la MSHE.

Dix-huit dossiers de candidature ont été déposés et expertisés par les membres du bureau de la MSHE. Douze d’entre eux ont été retenus, portés par des chercheurs de divers laboratoires (Centre Lucien Febvre, CRJFC, ELLIADD, ISTA, LaSA, Chrono-environnement, Logiques de l’agir, Laboratoire de psychologie). Les projets, qui démarrent dès janvier 2019, sont dotés de crédits allant de 1 600 à 2 000 € selon les demandes.

Les projets lauréats sont :

Du texte à la carte ou comment dépouiller automatiquement les petites annonces des journaux

actu20190103 Depouillement automatique NicolasGutehrleNicolas Gutehrlé, titulaire d’un master en traitement automatique des langues, a rejoint la MSHE Ledoux comme ingénieur pour six mois dans le cadre de l’action ORTEP Revitalisation. Son travail, qui a débuté en septembre 2018, s’inscrit plus particulièrement dans l’opération transversale de l’ORTEP « Observer et accompagner la revitalisation : une approche par le patrimoine numérique ». Cette dernière vise à développer des méthodes, protocoles et outils adaptés à la sauvegarde, l’exploitation et la valorisation du patrimoine numérique régional. La mission confiée à Nicolas Gutehrlé, menée en collaboration avec Virginie Lethier du laboratoire ELLIADD (1), est d’explorer des méthodes automatisées permettant de projeter sur une carte les toponymes d’un texte, c’est-à-dire les noms de lieux qui y sont cités. Par « lieu », il faut entendre les commune, quartier, rue… mais aussi les lieux naturels (telle une colline) ou les monuments (fontaine, église…) pour peu qu’ils soient identifiés par un nom propre. Cela suppose donc, dans la masse d’informations que contient un texte, de repérer les toponymes, de les extraire pour ensuite les associer à des données géolocalisées – le tout de manière automatique.  

Retour sur le séminaire «Mémoire et mémorisation au croisement de la psychologie et des sciences du langage»

actu20181217 Retour séminaireMBendinelliFaire dialoguer psychologie et sciences du langage, tel était l’objet du séminaire organisé conjointement par Marion Bendinelli, maître de conférences en sciences du langage, et André Didierjean, professeur de psychologie, responsables respectivement des pôles de recherche « Archive, bases, corpus » et « Comportements, risques, santé » de la MSHE Ledoux. Au cours de ce séminaire commun, qui s’est tenu le 22 novembre 2018, deux communications ont été présentées : celle de Laure-Hélène Canette, orthophoniste et doctorante en psychologie cognitive au laboratoire LEAD (1) de l’université Bourgogne Franche-Comté et celle de Christophe Cusimano, professeur en sciences du langage à l’université de Masaryk de Brno en République tchèque. Ces deux communications ont permis de mettre en regard le parcours d’une psychologue qui se tourne vers les outils et analyses de la linguistique et celui d’un linguiste qui s’intéresse aux tests psychologiques.
Laure-Hélène Cannette interroge dans son travail de thèse les effets de la musique sur le langage : elle cherche à mesurer l’influence de caractéristiques musicales, tel le rythme, d’une part sur la performance à des tests de jugement de grammaticalité (la phrase lue est-elle correctement construite ?) et d’autre part sur l’activation de concepts gardés en mémoire.

Parution: La formation d'une opinion démocratique

actu20181106 parutioncahier34La formation d'une opinion démocratique, le cas du Jura, de la révolution de 1848 aux années de la « république triomphante » (vers 1895)
Pierre MERLIN
n°34 - Les cahiers de la MSHE

« Vive les rouges, à bas les blancs ! Vive Ledru-Rollin ! Bonaparte à la guillotine ! À bas les chouans ! ». Ces cris poussés en octobre 1850 par les vendangeurs du pays dolois sont l’une des nombreuses traces que Pierre Merlin a recueillies dans des archives jusqu’ici peu exploitées pour écrire l’histoire vivante de l’apprentissage de la démocratie dans le Jura entre 1848 et la fin du XIXe siècle. Des luttes politiques intenses autour de 1848 jusqu’à l’installation de la République et au-delà, l’ouvrage décrit la formation d’une opinion démocratique que viennent éclairer des trajectoires de républicains et socialistes emblématiques comme Louis-Étienne Jousserandot et Jean-Paul Mazaroz.


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Nouvelles actions de recherche à la MSHE

actu20181213 NActionsrechercheDeux nouvelles actions de recherche viennent enrichir la programmation scientifique de la MSHE C. N. Ledoux.

L’action « Fonctions et usages du masque scénique dans les arts du spectacle au XXIe siècle » portée par Guy Freixe dans le pôle 3 « Normes, pratiques et savoirs »
Le masque a été le vecteur de renouvellements esthétiques importants dans les arts du spectacle au XXe siècle, puis sa force utopique est retombée en même temps que s’effondraient dans nos sociétés les idéologies messianiques. Il semble que nous assistions aujourd’hui à des résurgences de sa présence en scène venant questionner l’homme et nos sociétés. De nouvelles pratiques apparaissent, où le masque rencontre la marionnette, le théâtre d’objet, les nouvelles technologies, dans une fascination trouble devant une identité incertaine et énigmatique. Le masque scénique se renouvelle également au contact de formes carnavalesques hybridées ou se réinvente en puisant dans les pratiques rituelles pour réactiver de nouvelles formes théâtrales.

Soutenance de thèse d'Aurore Dupin «Caractérisation du charbonnage moderne et contemporain bisontin et de son impact sur les peuplements forestiers. Le cas de la forêt de Chailluz»

Soutenance de thèse d'Aurore Dupin «Caractérisation du charbonnage moderne et contemporain bisontin et de son impact sur les peuplements forestiers. Le cas de la forêt de Chailluz»

Aurore Dupin soutiendra sa thèse en archéologie le 18 décembre 2018 intitulée « Caractérisation du charbonnage moderne et contemporain bisontin (Franche-Comté, France) et de son impact sur les peuplements forestiers. Le cas de la forêt de Chailluz ». Sa recherche, menée sous la direction d’Émilie Gauthier, s'inscrit dans les actions « Anthropisation d'un milieu forestier : la forêt de Chailluz », « Observatoire des Dynamiques Industrielles et Territoriales » et « Télédétection pour l’Étude des Paysages Forestiers Passés et Contemporains »  des pôles 1 et 2 de la MSHE.

Résumé
La forêt franc-comtoise, en particulier la forêt bisontine, a lourdement souffert de son exploitation au cours des XVIIIe et XIXe siècles, entrainant une pénurie de bois sur le territoire régional. Dans de nombreuses sources historiographiques et travaux de recherche, les raisons de cette pénurie apparaissent comme étant complexes et multiples. La découverte de près d'un millier de plateformes de charbonnage en forêt de Chailluz (forêt bisontine) a ainsi induit toute une série de questionnements concernant la fonction de cette forêt et le rôle du charbonnage dans la pénurie de bois. Les prémices d’une étude archivistique ont alors permis d’identifier et de caractériser les grands consommateurs du bois du territoire bisontin durant les XVIIIe et XIXe siècles, autres que l’activité charbonnière qui est très rarement citée dans les textes. L’étude archéométrique des plateformes de la forêt de Chailluz a, quant à elle, permis de caractériser le charbonnage de la fin de l’époque moderne, fournissant alors l’image des peuplements forestiers du XVIIIe siècle ainsi que l’impact de cette pratique sur cette forêt.

Composition du jury
Dominique Marguerie, directeur de recherche, UMR6553 Ecobio, Rennes
Aline Durand, professeur, UMR6566 CReAAH, Le Mans
Emmanuel Garnier, directeur de recherche, CNRS, UMR6249 Chrono-Environnement, Besançon
Vincent Robin, maître de conférences, UMR7360 LIEC, Metz
Emilie Gauthier, professeur, UMR6249 Chrono-Environnement, Besançon
Olivier Girardclos, ingénieur d’étude, CNRS, UMR6249 Chrono-Environnement, Besançon
Alexa Dufraisse, chargée de recherche, MNHN, UMR7209 AASPE, Paris

Soutenance de thèse d'Albane Rossi «Un espace rural en pays d’openfield : appropriation et occupation du sol à Blandy-les-Tours, du XVIe au XIXe siècle»

Soutenance de thèse d'Albane Rossi «Un espace rural en pays d’openfield : appropriation et occupation du sol à Blandy-les-Tours, du XVIe au XIXe siècle»

Albane Rossi soutiendra sa thèse en archéologie le 19 décembre 2018 intitulée « Un espace rural en pays d’openfield : appropriation et occupation du sol à Blandy-les-Tours (Seine-et-Marne), du XVIe au XIXe siècle ». Sa recherche, menée sous la direction de François Favory, s'inscrit dans l'action « ArchaeDyn - Dynamique spatiale des territoires de la Préhistoire au Moyen Age » du pôle 1 de la MSHE.

Résumé de la thèse
Des travaux récents, inscrits dans un processus d’ouverture à la pluridisciplinarité, ont souligné que l’organisation des sociétés rurales ne peut plus être comprise sans prendre en compte leur relation à l’espace. Ces évolutions conduisent aujourd’hui à travailler sur la dimension spatiale des données extraites des sources historiques. Cette étude doctorale repose, en grande partie, sur la mise en parallèle de données textuelles et planimétriques, modernes et contemporaines, intégrées dans un système d’information géographique. Les documents concernés (un terrier de 1508 ; un autre terrier associé à un plan, tous deux datés du milieu du XVIIIe siècle ; le cadastre de 1845 avec son état de section de1848), en inventoriant parcelles et tenanciers/propriétaires, ont en commun de présenter de nombreux renseignements sur l’organisation de l’espace rural. Ils décrivent cependant chacun une réalité en relation avec les structures sociales et économiques propres à la période dont ils sont issus.
En choisissant de travailler à l’échelle micro-historique, c’est la pratique quotidienne et la perception des acteurs qui seront considérées ; le temps long permet, quant à lui, d’analyser les évolutions (permanences ou mutations) intervenues dans l’organisation de l’appropriation et de l’occupation du sol, entre le début du XVIe siècle et le milieu du XIXe siècle.

Composition du Jury
Antoine Annie, rapporteure, professeure des universités, université Rennes 2
Favory François, directeur de thèse, professeur émérite, université de Franche-Comté
Hautefeuille Florent, rapporteur, maître de Conférences, HDR, université Toulouse Jean-Jaurès
Leturcq Samuel, co-encadrant, maître de conférences, université François-Rabelais de Tours
Marache Corinne, experte, professeure des Universités, université Bordeaux Montaigne
Nuninger Laure, co-encadrante, chargée de recherche, université de Franche-Comté
Rambaud Isabelle, experte, directrice des Archives de Seine-et-Marne, Dammarie-les-Lys

Appel à projets «Transmission, travail, pouvoirs» 2019

actu20181123 AAPTTP2019La Fédération des Maisons des sciences de l'homme de Bourgogne et de Franche-Comté, qui réunit la MSHE C. N. Ledoux et la MSH de Dijon, a lancé le 23 novembre 2018 son quatrième appel à projets (AAP) « Transmission, travail, pouvoirs » (TTP). Ces trois termes constituent un axe thématique commun et structurant développé au sein de la Fédération des MSH.
Les objectifs de l’AAP sont d’une part de favoriser l’émergence de nouveaux projets pour alimenter cet axe TTP et d’autre part de préparer les équipes à de futurs appels à projets de plus grande envergure. D’un montant global de 24 000 euros, l’AAP 2019 permettra de doter les projets retenus de crédits « starter » (2 000 euros maximum) ou de crédits « développement » (4 000 euros maximum) pour des projets plus ambitieux.
Les chercheurs ont jusqu’au 11 janvier 2019 pour déposer leurs projets, qui devront mettre en œuvre des collaborations inter-équipes et inter-sites. Les propositions feront l’objet d’une expertise externe par des personnalités des Comités scientifiques des deux MSH et d’une évaluation par le Comité d’orientations de la Fédération.

Descriptif de l’AAP
Grille d’expertise
Formulaire
Date limite : 11 janvier 2019 à 12h

Soutenance de thèse d'Amandine Picard «Les influences sur la pratique et les sources du droit médical et biomédiacal»

Soutenance de thèse d'Amandine Picard «Les influences sur la pratique et les sources du droit médical et biomédiacal»

Amandine Picard soutiendra sa thèse en droit privé et sciences criminelles le 12 décembre 2018 intitulée « Les influences sur la pratique et les sources du droit médical et biomédical ». Sa recherche, menée sous la direction de Jean-René Binet, s'inscrit dans l'action « Impact des avis du CCN éthique sur le droit positif français » du pôle 3 de la MSHE.

Résumé de la thèse :
Dans le cadre de l’exercice de ses activités professionnelles, le médecin développe avec ses interlocuteurs des liens d’intérêts susceptibles d’influencer ses décisions et la manière dont il pratique la médecine. Ces influences peuvent s’avérer bénéfiques lorsqu’elles lui permettent de perfectionner ses connaissances et ses compétences. Toutefois, lorsqu’elles sont contraires à l’intérêt supérieur des patients, ces influences sont constitutives d’un conflit d’intérêts que le droit médical se fait un devoir d’encadrer avec plus ou moins de succès. Par ailleurs, les autorités institutionnelles sanitaires et les acteurs de la relation médicale sont également à l’origine de la production de normes de droit souple, en principe sans valeur coercitive, que le droit va faire siennes et intégrer à la norme juridique. Ainsi, les autorités éthiques, sanitaires et scientifiques, mais également les acteurs de la relation de soin et leurs représentants influencent la norme juridique médicale. L’étude du droit médical démontre, en résumé, une ambivalence de la matière à l’égard des influences exercées par les acteurs du système de santé sur la pratique de la médecine et sur les sources des normes qui l’encadrent.

Composition du Jury :
Monsieur le professeur Régis Aubry (examinateur), université de Franche-Comté
Monsieur le professeur Jean-René Binet (directeur de thèse), université de Rennes 1
Madame le professeur Anne Laude (examinateur), université Paris Descartes
Monsieur le professeur Patrick Mistretta (rapporteur), université Jean Moulin - Lyon 3
Monsieur le professeur Joël Moret-Bailly (rapporteur), université Jean Monnet de Saint Étienne
Madame Elsa Supiot (examinateur), université de Paris I Panthéon-Sorbonne

Appel à projets MSHE 2019 «Soutien à la recherche en SHS en Franche-Comté»

actu20181115 AAPMSHE2019Dans le cadre du plan gouvernemental de soutien des sciences humaines et sociales (SHS), le ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation (MESRI) a octroyé en 2018 une dotation exceptionnelle à chacune des 23 Maisons des sciences de l’homme, d’un montant global d’un million d'euros. Dans ce contexte, la MSHE Ledoux a décidé le lancement d’un appel à projets spécifique, doté d’une enveloppe de 20 000 € (1), destiné à soutenir la recherche en SHS en Franche-Comté, via le financement d’actions :
- favorisant le lancement de nouveaux projets de recherche interdisciplinaire,
- permettant de renforcer des projets en cours, rattachés à l’un des pôles de la MSHE.

Sont particulièrement attendus des projets de journées d’étude visant à formaliser une nouvelle action de recherche, à approfondir la réflexion sur une thématique émergente, à mettre au point un protocole méthodologique ou encore à renforcer un réseau de collaboration scientifique autour d’une question scientifique.
Les crédits alloués aux projets retenus seront de 2 000 euros maximum.

Retour sur la journée d’étude «Le pouvoir des mots»

Actu20181114 RetourPocomLa journée d’étude « Le pouvoir des mots : évaluation des politiques de communication des banques centrales » s’est tenue le 16 octobre 2018 dans la salle de conférence de la MSHE Ledoux. Cette journée, organisée par plusieurs chercheurs (1), s’inscrit dans le projet de recherche « PoCom » (le pouvoir des mots : évaluation des politiques de communication de la BCE et de la Federal Reserve), porté par Fabien Labondance, du laboratoire CRESE (Centre de recherche sur les stratégies économiques). « PoCom » a été lauréat de l’appel à projets « Transmission, Travail, Pouvoirs » 2018, dans le cadre de la Fédération des MSH de Dijon et de Franche-Comté.
La journée d’étude a rassemblé des chercheurs européens en économie, linguistique, science politique et sociologie autour des questions posées par les politiques de communication des banques centrales. Les interventions ont souligné la multidimensionnalité des discours des banquiers centraux qui sont diffusés dans une mise en scène institutionnalisée pour influencer les variables macroéconomiques et financières, mais aussi les représentations sociales et politiques des citoyens.

Delphine Vennat, nouvelle docteure à la MSHE

actu20181108 SoutenanceDVennatDelphine Vennat, doctorante de la MSHE Ledoux rattachée au Laboratoire de psychologie de l’UFC, a soutenu sa thèse le 13 septembre 2018 dans la salle de conférence. La recherche, conduite sous la direction de Denis Mellier et Rose-Angélique Belot, s’intitule « Devenir mère et défaut d’étayage familial dans le post-partum immédiat. Étude clinique, longitudinale et comparative à domicile des 2 semaines aux 18 mois du bébé ». Elle s’inscrit dans l’action « Parents isolés, bébé et soutien familial et institutionnel » (1) du pôle 5 de la MSHE Ledoux.
Le travail de Delphine Vennat a porté sur les conséquences pour les mères de l’absence d’un soutien familial après la naissance de leur enfant, notamment les conséquences psychiques et interrelationnelles avec le père et le bébé. En effet, au cours des cinquante dernières années, les transformations sociétales ont profondément touché le « devenir mère ». Les progrès de la médecine par exemple ont permis d’améliorer la sécurité physique des mères et des nourrissons, mais ont aussi impacté les rites et les pratiques traditionnels qui entouraient autrefois les naissances. La présence aidante et bienveillante de la famille élargie – souvent les mères, grands-mères ou tantes – s’est de fait estompée. Cela conduit à un phénomène nouveau, à savoir une certaine solitude dans le « devenir parent ».

Mahé Arexis, nouvelle docteur à la MSHE

actu20181019 SoutenanceMArexisMahé Arexis, doctorante de la MSHE Ledoux rattachée au Laboratoire de psychologie de l’UFC, a soutenu sa thèse en psychologie cognitive le 27 septembre 2018. Menée sous la direction de André Didierjean et de François Maquestiaux, elle s’intitule « La capture attentionnelle : “transposabilité” du phénomène du laboratoire au monde réel », et s’inscrit dans l’action « Prise de décision et processus attentionnels » du pôle 5 de la MSHE.
La « capture attentionnelle » désigne le fait que, lors de l’exécution d’une tâche, notre attention est involontairement attirée par des stimuli visuels ou auditifs. Au volant d’une voiture par exemple, le conducteur peut être distrait par une publicité sur le bord de la route. Les travaux menés en psychologie cognitive ont cependant souligné que l’origine de cette capture de l’attention est vraisemblablement en lien avec la tâche en cours. Ainsi, une publicité en rouge et vert rappellera les couleurs des feux tricolores et sera plus susceptible d’attirer l’attention du conducteur. Les chercheurs parlent alors de « capture attentionnelle contingente ». Jusqu’alors, les expériences qui ont mis en évidence ce phénomène étaient relativement simples visuellement : en laboratoire, le participant est invité à repérer des lettres ou des formes géométriques dans un ensemble affiché sur le fond uni d’un écran d’ordinateur, et apparaissent des stimuli « distracteurs », par exemple de couleur ou de forme différentes. La capture attentionnelle est mesurée par le temps d’exécution de la tâche, celui-ci étant plus long lorsque le distracteur capture l’attention. Mais qu’en est-il dans la vie quotidienne, dans les situations réelles nécessairement plus complexes ?