Cinq titres de la collection des Cahiers de la MSHE sont accessibles en Full Open Access sur la plateforme OpenEdition Books, aux formats HTML, pdf et epub.
La formation d'une opinion démocratique. Le cas du Jura, de la révolution de 1848 à la « république triomphante » (vers 1895)
Pierre Merlin
« Vive les rouges, à bas les blancs ! Vive Ledru-Rollin ! Bonaparte à la guillotine ! À bas les chouans ! ». Ces cris poussés en octobre 1850 par les vendangeurs du pays dolois sont l’une des nombreuses traces que Pierre Merlin a recueillies dans des archives jusqu’ici peu exploitées pour écrire l’histoire vivante de l’apprentissage de la démocratie dans le Jura entre 1848 et la fin du XIXe siècle. Des luttes politiques intenses autour de 1848 jusqu’à l’installation de la République et au-delà, l’ouvrage décrit la formation d’une opinion démocratique que viennent éclairer des trajectoires de républicains et socialistes emblématiques comme Louis-Étienne Jousserandot et Jean-Paul Mazaroz.
A lire ici : https://books.openedition.org/pufc/5487
Un mousquetaire du journalisme : Alexandre Dumas
Sarah Mombert et Corinne Saminadayar-Perrin (dir.)
Bretteur des lettres, Alexandre Dumas se fit journaliste par tempérament et par passion. Dès ses débuts, le jeune dramaturge s’est forgé dans et par la presse une personnalité publique, dans tous les sens du terme. Sa trajectoire est celle d’un engagé volontaire dans l’espace médiatique, où il occupe presque tous les postes : critique dramatique, chroniqueur, feuilletoniste, historien du contemporain, correspondant de guerre, intarissable causeur. De fortes convictions animent cette écriture en mouvement perpétuel : Dumas défend l’idéal démocratique d’une littérature authentiquement populaire, engagée dans les combats du présent, et intensément interactive.
A lire ici : https://books.openedition.org/pufc/6047
Deux frontières aux destins croisés ? Étude interdisciplinaire et comparative des délimitations territoriales entre la France et la Suisse, entre la Bourgogne et la Franche-Comté (XIVe - XXIe siècle)
Benjamin Castets Fontaine, Maxime Kaci, Jérôme Loiseau et Alexandre Moine (dir.)
Fruit d’échanges interdisciplinaires, cet ouvrage interroge les liens entre délimitations territoriales et organisation des sociétés. Suivant une démarche comparative, les auteurs questionnent, depuis les débuts des États modernes au XIVe siècle jusqu’à aujourd’hui, les effets induits par les évolutions de ces délimitations à partir de deux terrains d’observation contigus aux évolutions a priori opposées : les territoires entre Bourgogne et Franche-Comté où semble disparaître toute limite ; ceux entre France et Suisse où s’affirme l’une des dernières frontières entre la France et un État non adhérent de l’Union européenne. Cette comparaison permet de déterminer ce qui distingue une frontière étatique de délimitations territoriales d’autres natures.
A lire ici : https://books.openedition.org/pufc/5818
Les mutations récentes du foncier et des agricultures en Europe
Gérard Chouquer et Marie-Claude Maurel (dir)
L’ouvrage propose un tour d’horizon des évolutions les plus récentes du foncier et de l’agriculture en Europe. Une première partie caractérise les évolutions et les révolutions des politiques agricoles, étudiées du point de vue du droit, de la science politique, de l’agronomie et de la géographie, en mettant l’accent sur la fin d’une phase protectionniste, et avec deux éclairages régionaux, en Méditerranée et dans l’Europe médiane. Une seconde partie interroge les modèles agricoles et fonciers : l’agriculture familiale, l’agriculture de firme, le travail saisonnier, les mutations de la propriété et l’évolution vers le portage foncier.
A lire ici : https://books.openedition.org/pufc/5578
La pensée de la race en Italie. Du romantisme au fascisme
Aurélien Aramini et Elena Bovo (dir.)
L’importance de la pensée italienne de la race a été longtemps sous-estimée. Cependant, en Italie autant qu’en France ou en Allemagne, nombre d’œuvres littéraires ou de discours scientifiques mobilisent le concept de race dans une perspective aussi bien théorique que politique. Des premières décennies du XIXe siècle à la période fasciste, trois moments – philologie romantique, anthropologie positiviste et idéologie fasciste – constituent les jalons d’une archéologie de la pensée italienne de la race dont l’étude révèle un usage spécifique qui engage non seulement le rapport que la Péninsule entretient avec l’autre mais aussi le rapport qu’elle entretient avec elle-même.
A lire ici : https://books.openedition.org/pufc/5058