Retour sur le colloque DataBFC

actu20171124 retourdatabfcLe colloque « DataBFC : ouvrir et gérer les données de la recherche » était co-organisé par l’OSU THETA (1) et la MSHE C. N. Ledoux sous l’égide de la COMUE Bourgogne Franche-Comté. Il s’est déroulé du 13 au 15 novembre 2017 dans la salle de conférence de la MSHE et a accueilli environ 90 personnes d’horizons divers, tant du point de vue professionnel (chercheurs, documentalistes, ingénieurs, juristes, …), disciplinaire (sciences humaines et sociales, sciences de l’environnement, physique, mathématiques, sciences de la terre, sciences de l’univers, …) que géographique (Bourgogne Franche-Comté, Paris, Montpellier, Bordeaux, Lyon, Chambéry, Nancy, Strasbourg, Saclay, Lausanne,…). Ce colloque avait pour objectif de lancer une dynamique sur la gestion et l’ouverture des données de la recherche en Bourgogne Franche-Comté. Mais il a intéressé un public beaucoup plus large, montrant ainsi l’importance de cette problématique.




Quatre types de sessions ont été proposées :
-des interventions générales sur les données de la recherche avec des acteurs au niveau national ou international ;
-une table ronde avec des représentants des laboratoires et structures de recherche locaux pour échanger sur leurs politiques et pratiques ;
-des retours d’expérience de projets en Bourgogne Franche-Comté concernant la gestion de données de recherche ;
-et une session posters.

Les interventions, au nombre de 16, ont été réalisées par des représentants d’organismes français ou suisse impliqués et reconnus dans la gestion des données de la recherche, tels que le CNRS, l’INIST (2), le CINES (3), l’UMS BBEES (4), la Research Data Alliance, Datacite, l’Observatoire virtuel astronomique, la TGIR Huma-Num (5), le Swiss Data Science Center et des structures locales : OSU THETA, MSHE, Chrono-environnement, Biogéosciences, ZAAJ (6), UTINAM (7), LICB (8),...
Les présentations ont permis d’aborder les différentes étapes du cycle de vie des données (planification, collecte, analyse, documentation, stockage, conservation, exposition, réutilisation) et l’importance d’avoir des données de qualité : les FAIR data (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable). Les chercheurs et les structures de recherche peuvent ainsi valoriser ces données et en garder la souveraineté. Les présentations ont également souligné que pour obtenir de telles données il est essentiel dès le début d’un projet de rédiger des plans de gestion des données, d’utiliser des guides de bonnes pratiques et de s’appuyer sur les compétences de professionnels (documentalistes, informaticiens,...) et le partage d’expériences dans les réseaux professionnels, techniques et disciplinaires.


(1) Observatoire des sciences de l’univers terre homme environnement temps astronomie
(2) Institut de l’information scientifique et technique
(3) Centre informatique national de l’enseignement supérieur
(4) Unité mixte de services Bases de données sur la biodiversité, écologie, environnement et sociétés
(5) Très grande infrastructure de recherche des humanités numériques
(6) Zone atelier arc jurassien
(7) Univers, temps-fréquence, interfaces, nanostructures, atmosphère et environnement, molécules
(8) Laboratoire interdisciplinaire Carnot de Bourgogne