La plate-forme GéoBFC recherche des «testeurs»

geosync logo actusitewebLa plate-forme géomatique Bourgogne-Franche-Comté (GéoBFC) recherche des « testeurs », chercheurs ou étudiants travaillant avec des données spatiales, quels que soient leur discipline (géographie, archéologie, histoire, linguistique...) et leur niveau de familiarité avec les données géo-localisées.
Il s'agit de tester un outil en cours de développement dont la finalité est de simplifier la chaîne opératoire allant de la production à la valorisation des données spatiales. Les moins expérimentés bénéficieront d'un accompagnement pour la création de leurs données avant de tester l'outil ge@sync. Ge@sync est un système collaboratif dont le développement a commencé fin 2014 à la MSHE C. N. Ledoux. Il se présente sous la forme d'une interface en ligne permettant d'alimenter automatiquement une Infrastructure de Données Spatiales (IDS). Une IDS est une plate-forme logicielle contenant les données spatiales et métadonnées ainsi que des outils de recherche et de visualisation. Les données sont constituées de toutes données géo-localisées, par exemple la voirie à Besançon au XIXe siècle ou les plans cadastraux géoréférencés d'une commune à l'époque napoléonienne.
Ge@sync a été initié suite à un constat de sous-exploitation des données géographiques de la plate-forme GeoBFC, s'expliquant d'une part par un manque de visibilité et d'autre part par une difficulté de synchronisation lors des mises à jour par les chercheurs. Ge@sync est basé sur les technologies libres geOrchestra et ownCloud. Sa plus-value est de proposer une approche collaborative en facilitant le partage des données et métadonnées sur Internet avec des utilisateurs virtuels. Le principe est simple : le chercheur dépose dans un Cloud connecté à geOrchestra les données qu'il a produites ou mises à jour et renseigne les métadonnées ; geOrchestra est automatiquement alimenté (sans intervention de l'administrateur) et les métadonnées sont visibles sur Internet. La mise à disposition des données elles-mêmes est en cours de réflexion, avec des accès restreints et ouverts. Le développement de ge@sync est suffisamment avancé pour que l'outil soit testé. Les retours d'expérience permettront de le finaliser et répondre au mieux aux besoins des chercheurs associés à la MSHE.

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