Lors de cet événement, qui s'est déroulé les 2 et 3 octobre à Versailles, une présentation intitulée Lidar en archéologie : intérêts, traitements et ambitions scientifiques a été réalisée par Marion Landré, ingénieur d'étude à la MSHE Ledoux.La technologie Lidar (light detection and ranging) permet d'acquérir des données altimétriques, avec une très haute précision, utilisées pour produire des Modèles Numériques de Surface (MNS) et de Terrain (MNT). En archéologie, au delà de la finesse des modèles numériques d'élévation, l'intérêt de la technologie Lidar est précisément de pouvoir travailler sous le couvert forestier en télédétection, soit avec une approche extensive, en particulier en Franche-Comté et en Slovénie où le taux de boisement est de 45 à 60%. Le Lidar permet de détecter des structures archéologiques, de nature parfois méconnue, dans un contexte continu du point de vue spatial.
L'équipe franco-slovène ModeLTER (action du pôle 1 de la MSHE Ledoux) développe différents traitements des données brutes, produit des MNT, les analyse à l'aide de plusieurs méthodes de visualisation et intègre les résultats dans des analyses spatiales pour comprendre les dynamiques d'occupation du sol et des paysages, en particulier forestiers.
Le projet est soutenu par l'Union Européenne (Fonds européen de développement régional, FEDER) et la Région de Franche-Comté, dans le cadre des programmes Observatoire des Dynamiques Industrielles et Territoriales (ODIT, action du pôle 1 de la MSHE) et Lidar pour l'Etude des Paysages Passés et Contemporains (LIEPPEC, du pôle 2 de la MSHE).