Un exploit technique et humain pour le projet Lachua-1

Un exploit technique et humain pour le projet Lachua 1Sur le terrain du 1er au 12 avril au lac de Lachua au Guatemala, une équipe internationale (France, Suisse, Guatemala) de sédimentologues et de paléobotanistes (1) a réussi une campagne de carottage exceptionnelle. D’une profondeur de 200 m et situé dans une zone difficile d’accès, le lac de Lachua représente en effet un véritable défi technique et humain pour les scientifiques à la recherche d’une archive sédimentaire de l’histoire environnementale des basses terres mayas méridionales.

Les chercheur·es ont réalisé l’exploit de prélever plusieurs carottes de sédiment, dont une de plus de 3 m, au fond du lac. Ils ont dû utiliser un équipement ultra-léger, encore jamais mis en œuvre à des profondeurs supérieures à 100 m. Avec ces échantillons, ils espèrent documenter le rôle du climat et des populations mayas dans l’évolution de la forêt tropicale d’Amérique centrale.

La mission est effectuée dans le cadre du projet de recherche Lachua-1, dont la MSHE est partenaire.

(1) L’équipe était composée de Lydie Dussol (maîtresse de conférences, laboratoire CEPAM, Université Côte d’Azur), Boris Vannière (directeur de recherche CNRS, université de Franche-Comté, université de Berne, directeur de la MSHE), Renaldo Gastineau (post-doctorant, laboratoire EDYTEM, université Savoie Mont Blanc) et Carlos Avendaño (professeur intérim, université San Carlos de Guatemala). 

Photo © L. Dussol