Erik Gustafsson a rejoint le 1er septembre l’équipe de recherche « NEXT – Numérique Educatif : eXpérimenter pour Transformer les apprentissages » dans le cadre d’une chaire de maître de conférences. Cette chaire en numérique éducatif est cofinancée par l’université de Franche-Comté et le Territoire Numérique Educatif du Doubs (TNE25) – un programme d’investissement d’avenir (PIA) lancé par l’État qui vise à tester, à une large échelle, l’accélération de la transformation numérique de l’école. Dans ses travaux les plus récents, Erik Gustafsson s’est particulièrement intéressé au développement de la curiosité, de la créativité et de la mémoire notamment dans le cadre scolaire, et à la contribution possible des outils numériques dans ce contexte. « Ces études – explique-t-il – font échos au programme NEXT, dans lequel par exemple des travaux en cours testent l’efficacité de flashcards numériques pour faciliter l’apprentissage explicite chez les enseignants et la mémorisation chez les élèves ». Très impliqué dans des actions de médiation scientifique, Erik est aussi le créateur du blog sciencepourparents.fr, qui recense et résume l’état des connaissances scientifiques sur les principales inquiétudes liées à la parentalité (les écrans, le sommeil, les vaccins, la discipline, l’éducation, les jeux-vidéos etc…). En 2020, il publie la science au-dessus du berceau aux éditions Max Milo.
Quelques étapes clés du parcours d’Erik Gustafsson
Après un master en éthologie à l’université Paris 13, Erik Gustafsson réalise en 2010 une thèse de doctorat au laboratoire d’éco-anthropologie du Muséum national d’Histoire naturelle. Sa thèse porte sur les mécanismes d’apprentissage individuel et social impliqués dans les comportements d’automédication chez les grands singes. Il oriente ensuite ses recherches sur la communication acoustique parents-bébés chez les chimpanzés, les bonobos et les humains au sein de l’équipe de « neuro-éthologie sensorielle » de l’université de Saint-Etienne. Il publie alors, entre autres, plusieurs études démontrant l’impact de l’expérience et des stéréotypes de genre sur notre perception des vocalisations infantiles. Entre 2013 et 2015, il travaille au sein du laboratoire Cognition, Affect et Comportement de l’université de Québec à Trois-Rivières au Canada, dans le cadre d’une chaire de recherche en neuroscience du développement. Il se forme alors à l’électro-encéphalographie et à l’analyse de la dilatation de la pupille afin d’étudier le développement de la cognition sociale chez les bébés et les jeunes enfants. Entre 2015 et 2022, il poursuit ses recherches sur l’apprentissage individuel et social en tant que maitre de conférences (Senior Lecturer) au sein du département de psychologie à l’université de Portsmouth au Royaume-Uni.
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